It’s Not Designed, It’s Engineered GarmentS
FALL WINTER ’22 – ’23
Depuis ses débuts, il y a plus de trente ans, en tant qu’acheteur pour Nepenthes, Daiki Suzuki n’a eu de cesses de développer son amour de l’americana, de l’outdoor vintage, des petites marques émergentes, mais aussi et surtout de New York.
New York est le centre névralgique pour Daiki Suzuki, et c’est dans le Garment District que le magasin Nepenthes abrite les collections d’EG. Plus encore, c’est dans les étages supérieurs que les produits sont confectionnés. Du producteur au consommateur, Daiki Suzuki et quelques rares autres continuent de faire vivre le jadis prospère Garment District.
Loin de toute frénésie luxueuse de magasin à « expérience », dans un quartier peu touristique, le shop de Nepenthes est d’une simplicité exemplaire. Des vêtements, des cabines, des vendeurs. Simple. La philosophie d’Engineered, ce n’est pas le vintage, l’americana, le made in USA. C’est le made in NY.
Ne s’inspirant pas que de la richesse historique de sa ville de cœur, Daiki Suzuki pioche aussi ailleurs pour travailler ses collections. Pour cet automne/hiver 2022, le film de The Lighthouse de Robert Eggers l’a particulièrement marqué. Second film après The Witch et avant The Northman, The Lighthouse dépeint la lutte contre la folie de deux gardiens de phare du XIXe campés par Willem Dafoe et Robert Pattinson. 4/3, noir et blanc granuleux, tunnels de dialogue surréaliste, le film est rugueux, fou, sensitif et émaillé de détails inattendus.
Évidemment, le métrage fait aussi la part belle aux vêtements utilitaires, workwear, d’inspiration nautique. Des matières lourdes, épaisses, richement texturées. Ainsi, le label de Daiki Suzuki fait un pas de plus dans l’originalité en appuyant son propos sur l’œuvre d’Eggers.
Témoignant de cette originalité, le manteau de pompier (oversized fireman duffle coat) est une silhouette inédite pour cette saison. Un hybride dont la forme générale est empruntée à un duffle coat traditionnel, mais avec l’ajout d’un fermoir à boucle métallique sur le devant et d’un système de fermeture à bouton-pression au dos permettant de rendre la veste encore plus large.
D’autres pièces reflètent cette sensation de journée pluvieuse, venteuse et grise sur les côtes de l’océan Atlantique. Ainsi l’over parka en denim de 12 onces possède une partie inférieure qui peut être repliée jusqu’à la taille à l’aide de pressions. Indigo slubby et épais, zip arrière, et évidemment de multiples poches (dis-moi que c’est une pièce EG sans me dire que c’est une pièce EG). Une pièce avec une forte personnalité, même pour Engineered Garments.
Collection inspirée, combinant à un fond réfléchi une forme sans faille, le label de Daiki Suzuki à depuis bien longtemps dépassé le simple stade de « faiseur d’americana ». Au cœur du vieillissant et déserté Garment District, envers et contre tous, quelques-uns se battent et poursuivent leurs rêves.
It’s Not Designed, It’s Engineered GarmentS
Depuis ses débuts, il y a plus de trente ans, en tant qu’acheteur pour Nepenthes, Daiki Suzuki n’a eu de cesses de développer son amour de l’americana, de l’outdoor vintage, des petites marques émergentes, mais aussi et surtout de New York.
New York est le centre névralgique pour Daiki Suzuki, et c’est dans le Garment District que le magasin Nepenthes abrite les collections d’EG. Plus encore, c’est dans les étages supérieurs que les produits sont confectionnés. Du producteur au consommateur, Daiki Suzuki et quelques rares autres continuent de faire vivre le jadis prospère Garment District.
Loin de toute frénésie luxueuse de magasin à « expérience », dans un quartier peu touristique, le shop de Nepenthes est d’une simplicité exemplaire. Des vêtements, des cabines, des vendeurs. Simple. La philosophie d’Engineered, ce n’est pas le vintage, l’americana, le made in USA. C’est le made in NY.
Ne s’inspirant pas que de la richesse historique de sa ville de cœur, Daiki Suzuki pioche aussi ailleurs pour travailler ses collections. Pour cet automne/hiver 2022, le film de The Lighthouse de Robert Eggers l’a particulièrement marqué. Second film après The Witch et avant The Northman, The Lighthouse dépeint la lutte contre la folie de deux gardiens de phare du XIXe campés par Willem Dafoe et Robert Pattinson. 4/3, noir et blanc granuleux, tunnels de dialogue surréaliste, le film est rugueux, fou, sensitif et émaillé de détails inattendus.
Évidemment, le métrage fait aussi la part belle aux vêtements utilitaires, workwear, d’inspiration nautique. Des matières lourdes, épaisses, richement texturées. Ainsi, le label de Daiki Suzuki fait un pas de plus dans l’originalité en appuyant son propos sur l’œuvre d’Eggers.
Témoignant de cette originalité, le manteau de pompier (oversized fireman duffle coat) est une silhouette inédite pour cette saison. Un hybride dont la forme générale est empruntée à un duffle coat traditionnel, mais avec l’ajout d’un fermoir à boucle métallique sur le devant et d’un système de fermeture à bouton-pression au dos permettant de rendre la veste encore plus large.
D’autres pièces reflètent cette sensation de journée pluvieuse, venteuse et grise sur les côtes de l’océan Atlantique. Ainsi l’over parka en denim de 12 onces possède une partie inférieure qui peut être repliée jusqu’à la taille à l’aide de pressions. Indigo slubby et épais, zip arrière, et évidemment de multiples poches (dis-moi que c’est une pièce EG sans me dire que c’est une pièce EG). Une pièce avec une forte personnalité, même pour Engineered Garments.
Collection inspirée, combinant à un fond réfléchi une forme sans faille, le label de Daiki Suzuki à depuis bien longtemps dépassé le simple stade de « faiseur d’americana ». Au cœur du vieillissant et déserté Garment District, envers et contre tous, quelques-uns se battent et poursuivent leurs rêves.