Les copains du collectif tplt, nous font découvrir l’univers d’un artiste à travers un mix et un interview.
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Rick Shiver, tropical dandy from Belgique de bon goût et tête pensante de Nose Job que l’on a récemment reçu à Bordeaux, a réalisé ce mélange paradoxal où s’entrevoient les tenants et aboutissants d’une esthétique recherchée et travaillée. Avec des couleurs exotiques et des parfums d’ailleurs, ce podcast transcrit l’esprit taquin de ce personnage fabuleux au travers des rythmes et des mélodies.
tplt : Hello Rick, comment vas-tu depuis la date à Bordeaux ? Peux-tu nous présenter tes influences artistiques et/ou musicales ?
Rick Shiver : Busy, busy depuis. Désolé, mais mon Français n’est guère parfait.
Mes goûts et mes intérêts évoluent non-stop. J’ai une soif de découvrir, de ne pas trop me répéter.
tplt : Comment en es-tu arrivé à Nose Job ? Quel a été l’élément déclencheur derrière ce projet ?
Rick Shiver : Nose Job concrétise ma passion pour la musique et les autres arts réunis. C’est du DIY pur sang. Je collabore avec des personnes et des endroits sur la même longueur d’onde et j’invite des invités inspirants. Puis après 4 années de « parties, trouble and fun », j’ai lancé le label.
tplt : Qu’est-ce qui décrirait le mieux ta manière de mixer ?
Rick Shiver : Ça dépend de tellement de facteurs… le setting, l’heure, la crowd, le mood. Podcast ou show radio, c’est une autre histoire. Chaque occasion permet de s’exprimer différemment.
tplt : C’est quoi un tropical dandy ?
Rick Shiver : C’est le titre d’un album de Haruomi Hosono… et comme j’aime bien m’habiller avec une touche décalée, je trouve que ça colle. Aussi à mon personnage qui change de couleur, un peu comme un caméléon. Music for chameleons.
tplt : Comment as-tu décidé de produire ta propre musique ? Peut-on parler de tropical house ?
Rick Shiver : Ça fait depuis des années que je bidouille des sons, et je crois finalement avoir trouvé un style plus personnel. Je n’appellerais pas ça de la house. À la base ce sont des synthés / boîtes à rythmes analogiques, mais de là j’essaie d’extraire un son propre et différent.
tplt : Peux-tu nous parler de l’effervescence de la nouvelle scène belge ? Comment expliques-tu ce véritable regain d’intérêt pour la musique électronique ?
Rick Shiver : Je ne sais pas si on peut vraiment parler d’une scène belge, car la Belgique, ça fait quasi deux pays avec au milieu Bruxelles, une entité encore à part. À Bruxelles il y a pas mal de talents pour le moment, qui expérimentent et font leur chemin.
tplt : Qu’est-ce que tu as voulu raconter dans ce podcast ?
Rick Shiver : C’est un mix de différentes sonorités, atmosphères et rythmiques, qui titillent mes sens, dansant (au moins pour moi) sans être obvious, en racontant une histoire… ça reste un medium.
tplt : C’est quoi la suite ? Qu’est-ce qui t’attend demain ?
Rick Shiver : Je prépare la 2e sortie NJ de Prins Emanuel et la release party. Des fun gigs à Cologne, Kessel-Lo, Bruxelles, Paris, Lyon, Belgrade et Bucarest. Mieux arranger mon studio. Re-regarder Fantômas. Et puis des vacances !
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Interview par Lucas Perrot.