CONVERSE CHUCK TAYLOR 70 par NATE LOWMAN
Quand la Converse Chuck Taylor 70 rencontre l’artiste Nate Lowman, c’est forcement pour défrayer la chronique. Retrouvez notre article Converse, l’histoire d’une icône pour plus d’information sur la marque à l’étoile. Nate Lowman est un de ces artistes qui incarnent la nouvelle vague américaine au même rang qu’Agathe Snow, Payam Sharifi ou encore Dan Colen. Il s’amuse à s’approprier des emblèmes de sa génération en les retravaillant et les déstructurant. Et quelle meilleure icône des baskets des années 80 que la Converse Chuck Taylor 70 ?
Il se lance alors le défi de moderniser par l’art la paire emblématique de la Converse Rubber Shoe Company. Pour cela, il va fabriquer lui-même ses propres paires à partir de deux de ses toiles, elles-mêmes inspirées d’un portrait de Marilyn Monroe réalisé par Willem De Kooning. Il a déconstruit ses toiles et les a transposées en matière première afin de réaliser ces paires uniques au monde et estimées à 25 000 $ la paire. Peut-être bien les sneakers les plus chers de l’histoire de la mode. Un sacré coup de projecteur sur le travail de l’artiste natif de Las Vegas, habituellement connu pour ces détournements pop art. Cette collaboration arrive juste après une série de t-shirts réalisée pour le label américain Supreme, l’avant-garde du streetwear mondial.
Le choix de la Converse Chuck Taylor 70 est un symbole fort, car si une paire de baskets a bien traversée les années sans vieillir et en confortant son statut d’icône c’est elle. Que ce soit aux pieds James Dean, Elvis Presley, Brian Jones ou plus récemment Kurt Cobain, la Ctas 70 a marqué l’histoire de la pop culture et même l’histoire de la basket. Un design simple et sans prétention, un prix raisonnable et une déclinaison de couleur infinie, voilà ce qui fait de ce modèle une icône parlant à toutes les strates de la société.
Comme évoqué précédemment, Nate Lowman n’en est pas à sa première collaboration avec le monde du prêt à porter, la dernière en date n’était avec nul autre que la marque de streetwear au box logo rouge, Supreme. Cette connexion entre l’artiste et le monde de la mode est rendue possible grâce au concept store californien Just One Eye. En effet, le shop situé à Los Angeles est un pionnier de la mise en relation d’artistes contemporains et de label mode. Leur slogan est assez explicite, « A world where fashion & art collide », il prône l’art, la performance et la fantaisie au service de créateurs émergents ou établis. Le but étant de faire naitre des pièces uniques que le client pourra porter fièrement sans craindre de croiser toute la ville avec, dans une ère où la mode est mondialisée et standardisée.
Entre pop culture, art et sneakers, l’artiste a tapé un grand coup avec ses paires de Converse Chuck Taylor 70 by Nate Lowman, car elles rappellent à tout le monde que l’art peut se trouver n’importe où dans notre quotidien sans que l’on s’en rende compte, même à nos pieds sur une toile canvas.
À propos de l’histoire de Converse :